![]() |
Un excès de graisse au niveau des cuisses, des hanches et des fesses
aurait un effet bénéfique à long terme sur la santé
grâce à la capture d'acides gras évitant leur
dépôt sous forme de graisse ectopique.
In vitro comme in vivo, selon les résultats des études physiologiques, le métabolisme des ces tissus adipeux est apparu moins actif que celui des dépôts abdominaux, offrant un effet protecteur à long terme en stockant les acides gras.
De plus la présence de graisse glutéofémorale est associée à un profil d'adipokine favorable : la concentration de leptine, qui induit une lipolyse, apparaît augmentée en cas de graisse au niveau des fesses et des cuisses, tout comme celle d'adiponectine, alors que les niveaux de cytokines inflammatoires sont corrélés négativement à l'importance du dépôt glutéofémoral. Par ailleurs, la fonte de la graisse glutéofémorale, telle qu'observée dans le syndrome de Cushing ou dans la lipodystrophie, est associée à une augmentation du risque cardio-vasculaire et métabolique. La conséquence négative sur la santé des excès graisseux, liés à l'obésité, est admise et avérée en termes de pathogénie et de mortalité mais, selon Konstantinos N. Manolopoulos et al., du Centre for Diabetes, Endocrinology and Metabolism de l'université d'Oxford (RU) à l'issue de cette revue de la littérature, la répartion de ces tissus adipeux est un élément pronostique important : des cuisses généreuses et des hanches larges seraient ainsi un atout, notamment sur le plan cardiovasculaire. HG Manolopoulos KN, et al. Gluteofemoral body fat as a determinant of metabolic health. Int J Obes (12 January 2010); doi:10.1038/ijo.2009. 286 Review.
|